LE CERCLE DU LAVEU

Tae-suk, personnage à la fois mystérieux et silencieux, s’introduit dans des maisons temporairement désertées, leurs occupants étant partis en voyage. Il s’installe discrètement dans ces foyers, profitant des lieux tout en s’efforçant d’apporter quelque chose de bénéfique. Que ce soit en lavant du linge, réparant une balance ou redonnant vie à une horloge ou une radio, il s’attache à éliminer tout ce qui perturbe la sérénité quotidienne des habitants. Chaque geste semble calculé pour apporter un répit invisible aux propriétaires, jusqu’à ce qu’il parte, toujours avant leur retour, sans laisser de trace.
Mais un jour, alors qu’il pensait ne laisser derrière lui que silence et réparation, il se rend compte qu’une femme l’observe, sans un mot.
Bien que le film soit presque dépourvu de dialogues, Locataires parvient à exprimer avec une grande intensité la complexité des relations humaines et les subtils échanges silencieux qui les façonnent.