LE CERCLE DU LAVEU

De maléfiques chaussons rouges contraignent une femme à danser sans répit, jusqu’à ce que mort s’ensuive… C’est l’écriture du livret de ce conte d’Andersen que Lermontov, maître de ballet talentueux et autoritaire, confie au jeune compositeur Julian Craster. Victoria Page, ambitieuse ballerine, interprète, quant à elle, le rôle principal. Lorsque Victoria et Julian tombent amoureux, Lermontov, intransigeant et jaloux, n’aura de cesse de briser leur couple. Le destin de Victoria, déchirée entre son amour pour le compositeur et la pression harcelante de Lermontov qui lui impose de se consacrer entièrement à son art, rentre alors en résonance avec celui de l’héroïne qu’elle incarne.

Ne vous arrêtez pas à l’apparence un peu mièvre de ce scénario ; l’histoire est passionnante et les personnages ont une véritable épaisseur. Et puis les scènes de danse sont à couper le souffle et le travail sur le Technicolor crée un univers onirique envoûtant.