THE MOON AND THE SLEDGEHAMMER
de Philip Trevelyan / UK / 1971 / 65'
Non loin d’une bourgade du sud de l’Angleterre, quelque part au milieu des arbres, vit une famille excentrique composée du vieux M. Page et de ses quatre enfants. Vivant sans aucune de ces commodités qui font le confort moderne, surtout préoccupés de musique, de jardinage, de machines à vapeur et de chasse aux pigeons, ils laissent le XXe siècle s’écouler tout près d’eux sans y prêter beaucoup d’attention. Voire en le jugeant un peu durement…
Curieux objet, que l’on dit culte en Grande-Bretagne mais presque jamais montré en francophonie (pour vous le proposer, le Cercle s’est d’ailleurs fendu encore une fois d’un sous-titrage tout exprès), ce documentaire très juste dans le rythme, très délicat dans le ton, navigue avec prudence entre les écueils du voyeurisme, de la fascination et de la complaisance, laissant le spectateur aux prises avec des impressions bien troublantes.
Le film sera précédé du court métrage Journey to the forest de Jorn Staeger, Allemagne, 7min.
Un poème filmique sur les forêts allemandes.